Dompter le blanc et jouer d'encre pour remplir le rouleau.
Toutes mes frises sont réalisées au jour le jour.
Parfois du blanc quand l'envie se présente et d'autres espaces envahit de motifs quand mon humeur le souhaite.
J'aime saturer l'espace du papier, noyer mes scènes de détails.
Faire disparaître des éléments et révéler de nouvelles histoires.
L’œil s'y perd, chaque spectateur invente sa déambulation, son sens de lecture.
Au fils des années j'ai réalisé 5 frises.
La frise de 2008 est perdue en banlieue parisienne.
Elle était d'un format imposant et d'avantage expérimentale.
Les frises de 2011 et 2013 ont maintenant des rides, des traces, des plis.
La frise de 2016 est quand à elle tendue sur châssis, imposante et préservée.
C'est la première dessinée à la plume et à l'encre.
La frise de poche de 2021 a été commencé comme un dessin sans fin de 3éme confinement mais elle est vite devenue autre. D'un format plus petit, j'ai pu la transporter avec moi et dessiner partout. Son format permet un autre regard, les plis du carnet apportent un volume et une autre lecture.